La nage en monopalme est une discipline exigeante, où chaque détail compte – y compris le matériel utilisé. Il est essentiel de connaître les règles encadrant l’équipement autorisé en compétition. Ces règles, définies par des fédérations comme la CMAS (Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques) ou la FFESSM (Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins), garantissent l’équité et la sécurité pour tous. Mais que dit exactement le règlement ?
La monopalme : un équipement strictement réglementé
En compétition, la monopalme doit répondre à des critères précis. Selon les règles de la CMAS, la monopalme doit être fabriquée en matériaux rigides (comme la fibre de verre ou le carbone), sans éléments mobiles ni propulseurs supplémentaires. La FFESSM précise que la longueur maximale de la monopalme est limitée à 95 cm pour les adultes, afin d’éviter tout avantage démesuré. L’objectif ? Assurer une égalité des chances entre les nageurs, tout en préservant l’esprit sportif de la discipline.
Pourquoi ces restrictions ?
L’interdiction des matériaux souples ou des palmes trop longues vise à empêcher toute modification artificielle de la propulsion. Par exemple, une monopalme trop flexible pourrait offrir un effet de « ressort », faussant ainsi les performances. Les règlements insistent également sur l’absence de modifications artisanales : toute altération de la monopalme après achat est strictement prohibée. La CMAS demande à ce que toutes les monopalmes utilisées en compétition soient certifiées.
La combinaison et les accessoires : entre confort et conformité
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le port d’une combinaison n’est pas obligatoire en compétition de monopalme. Cependant, s’elle est utilisée, elle doit respecter des normes strictes. En eau libre, pas d’épaisseur excessive (limitée à 5 mm pour les combinaisons néoprène), et aucune poche ou accessoire susceptible de réduire la traînée dans l’eau.
Les règlements autorisent les bouts de pied en néoprène ou en plastique. Les chaussettes sont interdites quelle que soit leur hauteur. L’idée est d’éviter tout gain de propulsion ou de protection thermique qui pourrait avantager certains athlètes.
Certains équipements, bien que courants en entraînement, sont formellement interdits en compétition. C’est le cas des ceintures de plomb (sauf si expressément autorisées pour des épreuves spécifiques) ou des tubas de grande capacité ou profilés. La CMAS et la FFESSM sont claires : tout accessoire susceptible d’améliorer artificiellement la flottabilité, la respiration ou la vision est proscrit.
Les montres et chronomètres portés par les compétiteurs sont interdits dans toutes les épreuves.
Respecter les règles, c’est respecter le sport
Les règlements encadrant le matériel en compétition de monopalme ne sont pas des contraintes arbitraires. Ils visent à préserver l’équité, la sécurité et l’intégrité de la discipline. Que vous prépariez une épreuve locale ou un championnat international, prenez le temps de consulter les textes officiels de la CMAS ou de la FFESSM. En cas de doute, n’hésitez pas à solliciter votre club ou un juge arbitre : mieux vaut prévenir que risquer une disqualification pour un détail technique.
Sources :
- Règlements sportifs CMAS (version 2025)
- Documents techniques FFESSM – Nage avec palmes (2025)
